TSHOPO : Le 27 octobre 2025, la motion de la honte contre Paulin Lendongolia

Makwapa Solo
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27 octobre 2025.
Date noire.
Jour où la Motion de défiance contre le Gouverneur Paulin Lendongolia a été posée sur la table de l’Assemblée provinciale de la Tshopo.
Pas pour corriger une faute de gestion.
Pas pour améliorer la gouvernance.

→ mais pour exécuter un agenda politique importé.

Tout le monde dans la ville le sait : cette motion n’a respecté ni les principes, ni les procédures prévues dans la Constitution et la Loi.
On a voulu transformer l’Assemblée en machine de nuisance.

Une Assemblée transformée en instrument de mission privée

Au centre du théâtre, deux hommes :
le Président de l’Assemblée provinciale, Mateus Kanga
le député provincial Bolongue Limote

Deux cadres AREP.

Les porte-voix, les bras exécutants, les « opérationnels » du montage.

Dans les couloirs de la politique congolaise, ce n’est un secret pour personne : beaucoup d’observateurs parlent de l’ombre du mentorat de Guy Luando, fondateur d’AREP, tapis derrière ce sale dossier.

La motion du 27 octobre n’a jamais été un acte institutionnel.

C’était un plan politique.

Les règles ? violées sans gêne

Procédure bafouée.

absence de justification documentée

absence de rapport d’évaluation de la gouvernance

absence d’audit de la régularité des actes du Gouverneur

La motion a été jetée comme un cocktail molotov au milieu de la province.

Sans preuves, sans sérieux, sans forme.

Le droit a été piétiné comme un chiffon.

Objectif réel : déstabiliser la province entière.

Quand on ne parvient pas à gagner les provinces par l’adhésion populaire, certains choisissent les raccourcis : montage sur montage, intox sur intox, manipulation institutionnelle.

La Tshopo n’est pas un laboratoire d’expérimentation des ambitions individuelles.

La Tshopo n’est pas un terrain de vengeance politique.

Le peuple n’est pas dupe

Depuis le dépôt de cette motion, dans les bars, dans les marchés, dans les campus, dans les églises — les gens parlent.

Ils savent.

Ils voient très bien que la Tshopo est prise en otage par une poignée de députés téléguidés.

Ils voient comment deux élus, censés représenter une population de plus d’un million d’habitants, se comportent comme des exécutants d’ordre.

Ils voient comment les ambitions personnelles cherchent à sacrifier la stabilité institutionnelle.

Paulin Lendongolia n’est pas parfait — mais il mérite la justice, pas le guet-apens

Qu’on critique le Gouverneur, qu’on l’évalue, qu’on le contrôle — normal.
C’est même souhaitable.

Mais qu’on orchestre une chute programmée, sans procédure, sans dossier, juste pour faire plaisir à des mentors politiques → ça, c’est inacceptable.

La province doit dire NON

La Tshopo doit se rappeler une chose simple :

quand on détruit un gouverneur sur base de montage, on détruit surtout l’institution.

Et demain, chaque gouverneur deviendra une cible facile de tout sponsor qui veut régler ses comptes.

Le 27 octobre 2025 restera une date de déshonneur institutionnel.

Une tentative de prise de contrôle politique sans respect de la loi.

La Tshopo mérite mieux que des députés qui jouent les mercenaires politiques.

La Tshopo doit récupérer son Assemblée.

La Tshopo doit protéger l’État de droit.

Et la Tshopo doit refuser d’être transformée en fusible pour satisfaire les projets privés d’un mentor qui ne vit pas les réalités quotidiennes de Kisangani.

MAKWAPA SOLO | SANS GANTS



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